La fin des fêtes, lumineuses et pleines de charme, nous transporte doucement de la magie de janvier à la mélancolie de février, où les teintes douces du bleu apaisent notre esprit. Ce moment est peint d'une certaine lassitude, qui s'accorde avec la mélancolie, formant un Lento délicat. Chaque touche compose une phrase, cherchant à atteindre la beauté du Dolce. À cet instant précis, les compositions de notre cœur ouvrent la voie à une narration musicale extraordinaire. C'est dans ce Maestoso que, Piano Piano, une envie croissante se fait sentir. Un souffle sacré dépose entre nos mains un jeu soutenu, créant une atmosphère de réflexion et de contemplation. Puis, un simple soupir s'élève, et, dans l'espace d'un quatre temps, le Sostenuto offre son intention. C'est alors que l’Allegro explose, évoquant un bonheur pur.
Fermons les yeux et, dans les profondeurs de nos cœurs, vivons les mélodies de Bach, d'Antonín Dvořák, de Duke Ellington, de John Coltrane, d’Ella Fitzgerald, et tant d'autres magiciens de l'excellence musicale. Ces instants nous accordent le privilège d’effleurer le divin. Dans cette mélancolie, le jaune éclatant de mars nous rappelle que le printemps est à nos portes, apportant avec lui des remèdes naturels à notre lassitude. Le vert tendre des bourgeons symbolise l'espoir, tandis que l'orange chaleureux évoque la créativité qui émerge avec les premiers rayons du soleil.
Dans cette musique, se révèle une autre dimension extraordinaire : celle des mots. Des mots rythmés, où la rime frappe les pulsations du cœur, et la prose énonce et dénonce la liberté d’un esprit que l'on pourrait supposer condamné. Je lis à haute voix les quintils, les tercets, les distiques, et j'entends leurs musiques magnifiques. Sous ces moments maussades se dessine la mélodie des mots, ouvrant notre esprit vers des jours de félicité. Le violet profond de la nuit nous invite à la contemplation, tandis que le rouge vibrant de la passion nous pousse à agir.
Fermons les yeux et, dans les profondeurs de nos cœurs, vivons les mots de Elizabeth Barrett Browning, Paul Éluard, T.S. Eliot, Mahvash Sabet, et tant d'autres magiciens de l'excellence poétique. Ces instants nous accordent le privilège d’effleurer le divin. C’est dans cet idéalisme que soudain, les bras levés vers les étoiles, une impulsion joyeuse et irrésistible nous pousse à exprimer nos émotions à travers le mouvement. Chaque pas, chaque geste nous permet de raconter une histoire, de partager des sentiments et de nous évader du quotidien. Nous voici dans cette expérience libératrice et euphorisante où l'on ressent une connexion profonde avec la musique, les mots et le corps.
Dansons, en solo ou en groupe, dansons pour créer cette atmosphère de chaleur, de convivialité et de partage. La musique, la poésie, la danse, bien que distincts, s'enrichissent mutuellement. Ils nous rappellent que, même dans les moments de mélancolie, il existe une beauté à découvrir, une lumière à embrasser. Sans toujours en avoir la conscience, la musique, la poésie et la danse nous accompagnent au quotidien, nous offrant des instants de réflexion, de joie et d'évasion.
C'est à travers ce véritable langage universel, qui transcende les barrières, que les porteurs de messages choisissent de créer cette 'page' vitrine. Les expressions de la parole, de la musique, de la danse et de la couleur, touchent chacun d'entre nous. Offrons-nous le droit, ne serait-ce que quelques secondes, d'avoir nos cœurs légers comme le battement d'aile d'un papillon et vifs comme ceux du colibri.
Texte : (Ottavy Maïté alias) Calytrix Calytrix Arts
Conception : Severine D'haene Benoist - Calytrix Arts
Structure bois : Lionel Cerdanl Cerdan Déco-palette
Structure carton : Bruno Collin Collin
Réalisation : Calytrix Calytrix Arts
Lieu : Au Charbon Tier Lieu au 4 Rue Emile Héroult
14470 Courseulles-sur-Mer
Merci à Hoel T. de nous avoir confié ses beaux instruments de musique.
